Le piège du versement forfaitaire libératoire (VFL)

C’est l’histoire d’un auto-entrepreneur qui mal conseillé reçoit un redressement fiscal de 30K€.

Nicolas, auto-entrepreneur dans le domaine du bâtiment, avait choisi le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu lors de sa déclaration d’activité. Il pensait que cette option lui permettrait de simplifier sa fiscalité et d’éviter les mauvaises surprises.

Oui, mais

Il ignorait que ce dispositif n’est accessible qu’à condition de respecter un plafond de revenu fiscal de référence. Or, ses revenus personnels dépassaient ce seuil.

3 ans plus tard…

Nicolas reçoit un courrier de l’administration : contrôle fiscal !
Pris de court, il se tourne vers un cabinet comptable. L’expert-comptable analyse sa situation et constate que l’option du prélèvement libératoire avait été appliquée à tort. Résultat : Nicolas doit régulariser ses impôts, avec un rappel et des pénalités…

La morale de l’histoire

Cette expérience, bien que coûteuse et stressante, démontre que les choix fiscaux doivent être validés par un professionnel compétent. Derrière la simplicité apparente du régime auto-entrepreneur, il existe des règles précises qui, si elles ne sont pas respectées, peuvent entraîner des conséquences lourdes !

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Source : Carine Berthoud & Romain Fougerolle

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